Carnivàle 112 - The day that was the day

Nothin' good has happened since you got here. Not for us. Not for you. Samson.

Tout ce qui a été vu dans les épisodes précédents mène inexorablement vers cette conclusion. Et même vers les dix dernières minutes qui concentrent à elles seules encore plus de noirceur, de cruauté et de peines que ce qu'on a pu voir jusque là.

Ruthie est morte et Ben se retrouve à faire ce qu'il avait toujours refusé de faire jusque là. Il part demander de l'aide à Lodz qui le mène vers la Direction.
Et son choix est finalement très simple. Une vie pour une vie.

Et surtout pas la sienne, le fantôme de Scudder le lui explique bien dans une très jolie scène au cimetière.

Les choses s'éclaircissent du côté de chez Justin. Enfin, il serait plus juste de dire qu'elles s'assombrissent.
J'ai été frappé par le fait que, jusqu'au bout, il ignore qu'il est le Diable. Il aura fallu sa vision du plus grand pêché de Norman pour qu'il le comprenne.

Son sermon final est sans pitié et magnifique, à la hauteur de ce magnifique personnage.

On s'achemine aussi gentiment vers la fin de la storyline sur les amours au cirque avec Sofie qui piège à la fois Jonesy et Libbie.
Avant de se faire elle même avoir par sa mère bien furax qui les enferme toutes les deux leur caravane avant d'y mettre le feu.
Impossible de savoir si elles y ont survécu ou si Jonesy à réussi à les sauver.

Si on considère que ceux dans la caravane ont brûlé, on arrive à un total de quatre morts.
Et une résurrection. Celle de Ruthie.

Parce que Petit Ben s'est fait avoir.
Lui qui a lutté jusqu'au bout contre la tentation du meurtre ne peut résister quand la Direction lui apprend que c'est Lodz qui est la cause de la mort de Ruthie.

La Direction a donc gagné. Elle a réussi à manipuler absolument tout le monde pour arriver à ses fins. Même si j'ignore ce qu'elle cherche réellement à obtenir.