Marchlands
La mort mystérieuse de la petite Alice Bowen en 1967 se répercute sur la vie de trois familles qui se succèdent à Marchlands, la maison où elle a vécu.
En 1968, sa disparition continue à hanter ses parents et ses grands parents.
En 1987, la famille Maynard découvre que leur fille Amy a une amie imaginaire, Alice.
En 2010, Mark et Nisha, sur le point de devenir parents, découvre une photo de la petite Alice alors qu'ils font des travaux dans la maison.
Je ne sais pas ce qui m'a pris de mettre cette série dans mon Challenge 2015. Sans doute la présence d'Alex Kingston que j'aime beaucoup.
Je pensais me trouver devant une enquête policière, un peu à la Broadchurch, et j'ai hésité quand j'ai vu que mon programme télé indiquait qu'il s'agissait d'une série d'horreur à la American Horror Story. Je n'aime pas du tout avoir peur et j'évite habituellement le plus possible tout ce qui est dans ce genre.
Finalement, on navigue entre les deux.
Il y a du suspense et de la tension mais on est loin de l'horreur.
Le point fort de cette série est son atmosphère. Les trois époques sont parfaitement représentées et leurs enchaînements vraiment bien réussis même s'ils sont parfois un peu trop rapides.
J'ai particulièrement aimé 1987, ces moquettes colorées et les parents gentiment baby cools. Avant que l'angoisse ne vienne s'abattre sur eux bien sur.
Les personnages sont bons et très bien interprétés.
Alex Kingston est comme d'habitude impeccable et j'ai été contente de retrouver Jodie Whitaker de Broadchurch mais aussi Dean Collins de Life on Mars et Elliot Cowan de Da Vinci's demons, même s'il m'a fallu un peu de temps pour le replacer.
Si vous êtes habitués aux séries anglaises, les autres acteurs sont pour la plupart des habitués qu'on voit assez souvent un peu partout.
C'est finalement sur le scénario que j'ai eu le plus de mal. Si l'histoire tient bien la route malgré une fin un peu décevante, je pense que ce n'est tout simplement pas une série faite pour moi.
J'aime pourtant beaucoup tout ce qui est psychologique mais les touches de suspense distillées, bien que légères, m'ont empêchée de m'impliquer à fond. Je suis vraiment une grande peureuse.